06/12/2018

Nos apprentissages en Amérique du Nord 🇺🇸🇨🇦

Visas

Ça ne sert à rien de gagner 7$ en ne faisant pas le pseudo visa canadien ETA (théoriquement inutile car on arrivait au Canada en voiture depuis les USA). Surtout pour deux raisons qui nous concernent : on a fait une escale à Vancouver entre Seattle et Beijing et l’ETA est obligatoire dans ce cas, l’ambassade de Chine a peut être pris du temps car notre situation au Canada sortait de leur cadre habituel.

Saluer

Il y a mille façons de se saluer. Leurs préférées sont quand même en demandant si ça va bien. Et pour ça, des fois il faut avoir l’oreille pour comprendre le « ow ya doune ». Si le situation le permet il faut répondre que ça va bien, merci et vous ? Perso je ne prenais pas la peine de cette politesse quand on se croise furtivement sur un sentier de randonnée. Mais eux le font, ils ont toujours quelque chose à dire ! La vue est belle de là-haut, ça vaut le coup, il y a trois cerfs à 5 minutes, les pauses me font du bien, etc.

En voiture

Sur la route on prend facilement goût au fait de pouvoir doubler à gauche ou à droite au choix. C’est pratique de pouvoir rester sur la voie du milieu sans trop se soucier des autres. Ceci n’est possible que lorsque la route comprend 3 voies minimum. Sinon il faut rester à droite !

En fonction des endroits, les vitesses limites se dépassent de 5 à 20 miles par heure assez aisément. Parfois, les vitesses conseillées pour les virages sont identiques aux limites en ligne droite. C’est bien que personne ne les respecte ! Dans l’ensemble, ils roulent super vite. On se dit que les policiers doivent avoir des choses plus graves à surveiller. Ce qui d’une n’est pas nécessairement bon signe et de deux fait bien peur ! Plusieurs fois, nous nous sommes fait doubler par des voitures allant à fond en pleine montagne. Et deux fois, nous avons vu ces mêmes voitures encastrées dans un pan de falaise quelques miles plus loin.

Ce n’est pas aussi flagrant dans tous les états/provinces mais de manière générale, on ne s’arrête pas vraiment aux stops. On doit plutôt les « glisser » et ça devient perturbant quand il y a un stop à chaque route du carrefour. Ça se passe dans l’ordre d’arrivée et parfois c’est pas évident ! Encore moins quand ils grillent le feu (vu à Las Vegas). Et on ne parle pas de la possibilité quasi systématiquement de tourner à droite quand le feu est rouge.

Pourboires

Les pourboires sont quasi obligatoires dans plusieurs domaines de service. On a posé la question plusieurs fois histoire de ne pas commettre d’impair. Donc dans les stations essence c’est plutôt rare d’avoir à en donner si quelqu’un fait le plein à notre place car il est payé correctement. D’ailleurs, si on ne veut pas se faire servir, en général, il faut éviter la pompe numéro 1 ! Si on le souhaite quand même, on peut laisser le change si on paye en cash ou 1 ou 2 dollars.

Dans les fast-food ce n’est pas nécessaire mais on peut aussi si on le souhaite. Il y a plutôt des boites pour les fondations propres au restaurant. Là aussi, en général c’est pour le change ou 1 ou 2 dollars.

Dans les restaurants classiques c’est obligatoire par contre. Quand on paye par carte bleue, c’est géré différemment entre les USA et le Canada. Aux États-Unis, on complète le ticket de caisse au stylo avec le montant du pourboire à laisser et la signature. Cela se fait juste après avoir laissé sa carte de paiement dont ils prennent l’empreinte magnétique du montant de base puis ajoutent le pourboire ultérieurement. Au Canada, on choisi le montant ou pourcentage du pourboire directement sur le terminal avant de valider le paiement avec le code PIN ou la signature numérique.

Pour les autres services comme le coiffeur on ne sais pas trop ce qui est la convention donc on en a laissé à chaque fois. Au moins pour les restaurants, si on est satisfait, la valeur du pourboire devrait être supérieure à 20%.

Pour boire

Quand on boit de l’eau, cela peut être frustrant de ne pas pouvoir se servir aux robinets n’importe où. Il faut se méfier de la qualité de l’eau courante parfois non propre à la consommation. Il est possible néanmoins de remplir ses bidons à des fontaines disponibles dans quasiment tous les campings gérés par les états ou au niveau national. Il y a également des fontaines dans tous les offices de tourisme. Nous avions donc deux bidons de 4 L et un de 2 L pour avoir suffisamment de réserves. Ça nous a suffit et c’était bien pratique !

Campings

Les parcs nationaux et d’état/provinciaux sont de grandes zones de loisir. Les campings sont simples mais se trouvent dans des endroits magnifiques et ils sont très spacieux. Cela explique sûrement pourquoi ils sont très prisés. Dans des régions au climat le permettant, la haute saison continue jusqu’en novembre. Il peut donc être très difficile de trouver des emplacements libres, mêmes quelques semaines en avance. On nous a ainsi précisé qu’en général, il faut s’y prendre au moins un mois avant. Il y a quelques emplacements (parfois l’intégralité) qui sont gérés en premier arrivé/premier servi ce qui peut être pratique à condition d’arriver tôt dans la journée (avant 15h dans tous les cas). Ce n’était pas vraiment notre cas donc pour nous c’était au petit bonheur la chance. En périphérie des parcs nationaux, il y a aussi les BLM (Bureau of Land Management) qui sont des campings rustiques généralement moins bondés que ceux des parcs.

Dans tous les cas, la réservation d’un emplacement est vraiment compliquée. Tout du moins avec les versions pour mobile des sites web. La recherche d’un emplacement sans connaître le nom du camping est très laborieuse (le nom du parc aurait pu suffire mais non !). Il faut aussi compter sur le fait que les parcs sont généralement des embriquements de parcs nationaux, de forêts nationales, de prairies nationales, de zones de loisir d’état et de parcs d’état. Soit une gestion différente des campings et de leur réservation. Quand finalement on trouve ZE emplacement libre que l’on souhaite ... il faut se créer un compte avec pléthore d’informations dont le code postal ou numéro de téléphone aux formats américain (!) ou alors l’emplacement n’était en fait pas libre du tout... Au final, nous n’avons réussi à réserver qu’un seul emplacement, au Yosemite. C’était le dernier de disponible, il était super calé et on a été ravis de l’avoir car sinon tout est extrêmement excentré.

À deux au restaurant

Il n’est pas rare de voire des couples (amoureux/amis/collègues) partager le même plat au restaurant. C’est même la norme en fait. Que ce soit une pizza ou une salade, on prend généralement la taille moyenne pour deux personnes. Et en plus il devrait même en rester pour le lendemain. Et évidement, on nous a toujours accepté d’emporter ce qu’on n’a pas mangé dans un « doggy bag ».

Se faire une beauté

Si vous prévoyez de vous faire faire couper les cheveux à l’étranger, plusieurs possibilités. Soit vous gérez parfaitement la langue pour décrire ce que vous voulez. Ce n’est pas notre cas ! Sinon, encore deux possibilités. La première est de laisser faire le coiffeur en adaptant votre coupe au style local. La seconde, c’est de se prendre en photo au bon moment avant de partir. De cette façon, ça devient bien plus simple d’expliquer ce que l’on veut !

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